mardi 15 juin 2010

Publié le par venisebucarest.over-blog.com

Mardi 15 juin 2010 : Dubrovnik – Kotor : 104 km – 1079 m de dénivelé

Nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire de notre benjamine Chantal (ASPTT Grenoble).

Nous accueillons avec joie un cyclo arrivé hier au soir par l’avion en provenance de Paris : Jean Louis.

La journée commence comme d’habitude sous le soleil. Vous devez tous nous envier….

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Température au sol : 24°, et attention aux mollets et aux cuisses pour la sortie de la ville de Dubrovnik. De forts pourcentages nous attendent, (jusqu’à 14%) et une circulation très dense omniprésente durant une quinzaine de km sur une route vallonnée. Nous longeons la côte qui nous offre un spectacle merveilleux : une mer bleue, des genêts en fleurs, etc.…..

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Heureusement, « notre enfer » se termine lorsque nous empruntons une petite route à droite dans un décor typiquement méditerranéen que vous connaissez tous. Nous n’apercevons plus la mer, et traversons de petits villages avec maisons en pierres apparentes. Un vent de force moyenne nous rafraîchit et une journée très chaude se prépare. Quel plaisir avons-nous devant de tels paysages ! ils nous en font oublier la rudesse des côtes.

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Nous avons une 5ème crevaison : Jean Marie. Bref, vu le nombre de km avalé par l’ensemble des participants depuis le début du trait d’union, c’est une goutte d’eau.

Jusqu’à la frontière, plus aucun incident n’est à déplorer. Nous quittons la Croatie très facilement . le passage au Monténégro se fera plus longuement. Tous nos passeports sont récupérés et photocopiés : attention, nous sommes fichés ! Nous passons 5 par 5 la frontière, puis c’est au tour du camion. Tout va bien…..merci aux différentes ambassades pour les relations diplomatiques qui nous ont grandement facilité le passage grâce à l’intervention du ministère des affaires étrangères.

Et là mes amis, une superbe descente sur Herceg Gnovi avec vue sur la mer…………….et sur la baie de Kotor. A partir de là, tout le reste du parcours se fera en bord de mer avec très peu de dénivelé. Un peu de répit pour nos pauvres jambes.

Quelques achats dans un supermarché (boissons personnelles, viande pour midi) et nous voici en quête d’un lieu de pique nique. Tout au long de la côte, ce ne sont que magasins, restaurants…..bref, tout ce qui ressemble à un bord de mer…..pareil à la côte d’azur de chez nous.

En dépit d’un confortable lieu que nous avions l’habitude d’avoir, nous nous arrêtons tous simplement au bord de la route. Nos vélos sont rangés tout au long d’un mur. La table est mise dans un renfoncement, et le tour est joué. Rien ne nous démoralise surtout quand l’estomac crie famine. Un petit train touristique au repos servira de siège pour manger : nous ne nous refusons rien

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Anecdote : Lorsqu’arrive le dessert, un geste maladroit de Jean, et c’est l’assiette qui se retrouve par terre avec la crème au chocolat au sol. (évidemment l’assiette est tombée du mauvais côté, il fallait s’en douter). Cette crème ne fût pas perdu pour tout le monde : 2 chiens passant par là, s’en sont délectés les babines.

Tout l’après midi, la randonnée est bord de mer. Un arrêt au bord de la plage permettra de se baigner, de tremper les pieds, où tout simplement se reposer sur les bancs, et même pour certains de s’octroyer une petite sieste inopinée. Au loin, commencent à s’offrir à nos yeux, les montagnes entourant la baie de Kotor. Et c’est un pur ravissement. Les villages aux façades blanches apparaissent , ainsi que la route que nous allons emprunter.

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Les appareils photos ne chôment pas : merci aux appareils numériques d’immortaliser ses grands moments de bonheur.

Quelques km encore et nous arrivons à Kotor. « raté » : nous avons dépassé l’emplacement de l’hôtel (celui-ci à 2 bâtiments : 1 au centre ville et 1 à l’extérieur avant la ville). Nous nous sommes retrouvés devant l’hôtel du centre ville. Retour sur 2 km. Mais malgré la moiteur de nos douces peaux dorées, l’envie d’une bonne douche, nous visitons Kotor et sa cité ancienne entourée de remparts. De nombreux touristes déambulent à travers les rues pavées, les bâtiments anciens. De nombreux magasins sont ouverts jusqu’à 21h ou 22h, et la Poste est ouverte jusqu’à 20h30 (hem, hem, il n’est pas judicieux de le dire à des postiers français). Au dessus de la ville, nous pouvons apercevoir les remparts qui partent du bas et ce jusqu’à une hauteur de …..heu, je ne sais pas, mais vertigineuse. Une citadelle bienveillante surplombe la ville. Et la route qu’il y a là haut ? Serait-ce notre route pour demain ?

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Quelques boissons fraîches seront les bienvenues que nous prendrons au coeur de la cité sous les parasols.

Après cette visite, une bonne douche nous attends à l’hôtel. La lessive habituelle, et un peu de repos. A 19h15, 7 taxis viennent nous chercher pour nous emmener au restaurant du centre ville. Et 2ème visite après le repas…et Guy de Lannion en a profité pour aller chez le coiffeur.

De retour à l’hôtel, un verre sera offert par Chantal pour fêter son anniversaire.

Témoin du jour : Chantal (ASPTT Grenoble) : une chance inouïe avec le soleil pour la réalisation de ce périple. Espérons que la suite soit identique. Des imprévus, des paysages merveilleux, une bonne ambiance, tout ce qu’il faut pour des vacances inoubliables. Et que dire : fêter son anniversaire au fin fond de l’Europe est extraordinaire. J’en profite pour remercier ma famille et amis pour tous leurs messages (sms ou commentaires dans le blog)

 

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F
<br /> Allez Papilou!!! (alias Jean-Louis)<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Merci beaucoup à celles qui rédigent et qui nous envoient de si belles photos. Vraiment, vous nous faites rêver et vous nous donnez envie d'aller en vacances là-bas, c'est magnifique...Rien à voir<br /> avec les températures de Paris, toujours fraîches à 3 jours de l'été.<br /> Maintenant, vous attaquez la montagne, vos mollets vont en prendre un coup, je vous souhaite du courage, car vous n'êtes pas au bout de vos peines... Bravo à vous tous! Vous,au moins, vous<br /> mériterez la Coupe, vous ne serez pas comme nos footballeurs...<br /> Amicalement . Une bise particulière à mon petit mari, Jean-Louis.<br /> <br /> <br />
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